Un rassemblement des travailleurs de l’ETRHB, devant le tribunal de Sidi M’hamed à Alger, a été interdit, ce lundi 21 décembre 2020, par les forces de l’ordre, et plusieurs manifestants arrêtés avant d’être relâchés quelques heures plus tard.
Selon la section syndicale UGTA de l’ERTBH, groupe appartenant à l’homme d’affaire Ali Haddad actuellement en prison, les travailleurs «n’ont pas perçu leur salaire depuis 10 mois, alors que d’autres ont été licenciés».
En effet, selon une correspondance adressée à l’administration judiciaire, les travailleurs dénoncent «la dégradation de leurs conditions socioprofessionnelles» et rejettent «toute forme de dialogue» sans que leurs revendications ne soient satisfaites, entre autres «le paiement de cinq salaires, en signe de bonne foi, la mise en place d’un échéancier pour le paiement des cinq mois restants, ainsi que la réintégration de tous les ouvriers licenciés», indique le document.
Les travailleurs dénoncent, par ailleurs,«les pressions subies de la part de l’administration du groupe notamment l’utilisation des moyens de transport mis à la disposition des travailleurs», tout en précisant qu’il s’agit d’un «conflit collectif de l’ensemble des travailleurs et ne se limite pas au cadre de leurs représentants ni à la direction générale».
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