La fédération internationale des journalistes a exprimé lundi, sa « préoccupation » face à la situation de la presse en Algérie et ce, à la suite de l’incarcération jeudi dernier, du journaliste du quotidien arabophone Echorouk, Belkacem Houam.
Dans un communiqué publié sur son site, le secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger, a appelé les autorités algériennes, à « s’engager pour la liberté de la presse » et à « permettre aux médias de travailler librement sans crainte de représailles. »
Selon Anthony Bellanger, « le journaliste Belkacem Houam n'a fait que son devoir d'informer l’opinion nationale sur un sujet d’intérêt général.»
« Les autorités doivent faciliter l’accès des journalistes à l’information pour les journalistes garantir la qualité de l’information », a-t-il ajouté
Pour rappel, Belkacem Houam a été placé sous mandat de dépôt, le 8 septembre, par le juge d’instruction près le tribunal de Hussein Dey à Alger, à la suite de la publication d’un article portant sur l’arrêt immédiat de l’exportation de dattes algériennes Deglet Nour.
Dans son article, le journaliste faisait état du renvoi par la France de plusieurs lots de dattes, pour des « raisons phytosanitaires ».
Le ministère du commerce a, dans un communiqué, démenti ce qu’il a qualifié de « fausses informations dénuées de tout fondement ».
L’Autorité de régulation a, quant à elle, justifié l’incarcération du journaliste en mettant en garde contre les informations non confirmées qui « pourraient attenter à la réputation du produit algérien et porter préjudice à l’économie nationale. »
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