Pour avoir dénoncé des faits présumés de "corruption", le journaliste à la retraite Messaoud Djenah risque jusqu'à 18 mois de prison ferme. C'est, en effet, la peine requise par le procureur de la république lors de son procès qui s'est tenu hier (lundi), devant le tribunal correctionnel de Jijel, a indiqué le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
En détention préventive depuis le 4 octobre, le journaliste agé de 70 ans, est accusé de “diffamation” et “diffusion de fausses informations”.
L'instruction fait suite à une plainte déposée par des cadres du complexe sidérurgique de Bellara qui reprochent à Messaoud Djenah d'avoir porté, selon eux, de “fausses accusations”, quant à une corruption présumée au sein de l'entreprise.
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