À la veille de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, Amnesty International s'est exprimé ce mercredi, et appelé les autorités algériennes à agir pour mettre fin en "urgence” aux féminicides.
“A l’occasion du 25 novembre 2021, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, Amnesty International demande aux autorités algériennes d’adopter une approche globale pour lutter de manière efficace contre toutes les formes de violences à l’encontre des femmes, approche qui jusqu’à maintenant est restée fragmentaire et symbolique. Pourtant, c’est une demande de longue date des associations algériennes de défense des droits des femmes, que nous soutenons fortement”, a déclaré Hassina Oussedik, directrice d'Amnesty International Algérie.
L'ONG qui soulève la recrudescence des crimes contre les femmes, selon le recensement des organisations de défense des droits des femmes, appelle les autorités algériennes à “s’assurer que les responsables présumés des féminicides et de toutes les autres formes de violences contre les femmes soient traduits en justice”.
Elle les exhorte également à “prendre les mesures nécessaires pour permettre aux femmes victimes de violences d’accéder à la justice en toute sécurité, de bénéficier d’hébergements adaptés, d’une aide psychosociale et d’un soutien juridique.”
“Malgré l’horreur de ces crimes et la mobilisation d’associations, d’artistes ou de l’opinion publique durant toute l’année, les autorités algériennes n’ont pas condamné publiquement ces féminicides, assassinats de femmes au simple motif qu’elles sont des femmes. Il est urgent, au vu de la gravité de la situation, que le gouvernement protège les femmes et s’engage à prendre toutes les mesures pour mettre fin à ces féminicides”, déclare Hassina Oussedik.
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