Le procureur de la République prés le tribunal de Mostaganem a requis ce dimanche, une peine de un an de prison ferme assortie d'une amende de 50 000 Da”* contre la militante et porte parole des chômeurs, Dalila Touat. La même peine a été requise contre deux autres militants. Le verdict a été mis en délibéré pour le 26 décembre.
Accusés d' “attroupement on armé”, Dalila Touat et ses deux co-prévenus avaient été arrêtés lors d'une tentative de marche à l'occasion du 67e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération.
C'est la troisième fois que la militante fait l'objet de poursuites judiciaires er risque encore une fois d'être condamnée à la prison ferme.
Le dernier procès en date remonte au 25 novembre où elle a été condamnée à six mois de prison ferme et une amende de 50 000 Da, pour “outrage à corps constitué”, autrement dit le directeur de l'établissement pénitentiaire qu'elle avait accusé de “mauvais traitement”, lors de son incarcération quelques mois plutôt.
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