Le procès de la militante démocrate Mira Moknache, prévu le 19 mai, devant le tribunal correctionnel de Béjaïa, a finalement été reporté au 9 juin prochain, pour la deuxième fois, a indiqué le Comité national pour la libération des détenus.
Dans cette énième affaire, l’enseignante universitaire est poursuivie pour « incitation à attroupement non armé » et « atteinte à l’unité et à la sécurité nationale ».
Depuis près de trois ans, Mira Moknache cumule les poursuites judiciaires en lien avec son engagement dans le Hirak mais aussi pour ses activités politique, allant jusqu’à l’accuser d’« appartenance à une organisation terroriste », en l’occurrence le MAK (Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie).
Elle a également été condamnée en première instance à deux ans de prison ferme pour « atteinte à l’unité nationale », avant que sa peine ne soit réduite de moitié en appel. Mais ce n’est pas tout. La militante est poursuivie par d’autres juridictions autres que la sienne, à savoir Oran et Alger, où elle est soumise à un contrôle judiciaire la durée de l’instruction.
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