L'ampleur de la condamnation du coordinateur national du MDS, Fethi Ghares à deux ans de prison ferme, a déchaîné les internautes.
Dépités, tristes, en colère ou encore désabusés, les réactions à chaud postées sur Facebook notamment, n'ont pas manqué. Mais celle de son épouse Messaouda Cheballah qui aura le plus marqué les esprits. Dans une vidéo postée en ligne, la militante et cadre du MDS (Mouvement Démocratique et Social), s'est effondré en larmes au sortir du tribunal, en qualifiant le pouvoir et la justice algérienne de “hagarines”. "Ce n'est pas la prison qui fera peur à Fethi Ghares", ajoute-t-elle.
Ouahid Benhella, un autre cadre du MDS a également fait éclater sa colère devant les caméras des militants qui étaient présents à la lecture du verdict. “Si le pouvoir croit, qu'en condamnant Fethi Ghares à deux ans de prison ferme, il nous fera capituler, il se trompe lourdement. On ne se taira pas, et on s'avouera jamais vaincus. Nous devons rester mobilisés et nous battre contre ce pouvoir criminel qui veut instaurer le totalitarisme dans notre pays”, s'est-il écrié.
“Scandaleux et honteux”, estime Said Salhi, vice-président de la ligue algérienne pour la défense des droits humains (LADDH). “Un verdict lourd pour des poursuites infondées avec un dossier vide. Ce verdict est une preuve de plus, une dérive de trop dans la criminalisation de l'acte politique”, écrit- il sur dans un post sur sa page Facebook. Et d'ajouter : “Fethi est poursuivit pour ses opinions et pour son engagement politique en tant que responsable du MDS un parti politique agréé et légal ; une escalade contre les libertés”.
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