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Publié le : 10 Janvier, 2022 - 11:00 Temps de Lecture 2 minute(s) 726 Vue(s) Commentaire(s)

Condamnation de Fethi Ghares : la classe politique réagit

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Au sein de la classe politique, les réactions sont quasi-unanimes après la condamnation hier, du coordinateur national du MDS Fethi Ghares à deux ans de prison ferme. Certains n'hésitent pas à dénoncer. D'autres, en revanche, gardent le silence et ne semblent pas concernés par cette grave atteinte l'activité politique.

La condamnation hier (dimanche), du coordinateur national du MDS (Mouvement Démocratique et Social), Fethi Ghares à deux ans de prison ferme et une amende de 200 000 Da, a fait réagir une partie de la classe politique, intervenue à un moment où le régime durcit la répression contre les militants du Hirak et tous ceux qui peuvent constituer une menace à son maintien au pouvoir.

Dans un communiqué publié hier, le Front des forces socialistes, a estimé que la condamnation de Fethi Ghares à la prison ferme, est une “dangereuse escalade” qui traduit une “grave dégradation de la situation des libertés” en Algérie.

“Parallèlement à cette décision, le FFS a récemment observé un terrible déclin du climat des libertés individuelles et collectives dans le pays et un recours croissant de la part de l’autorité pour criminaliser et diffamer l’action politique dans une stratégie autoritaire multiforme dont les manifestations comprennent l’escalade du harcèlement, de la sécurité, des restrictions et provocations judiciaires et même administratives contre les organisations politiques, syndicales et collectives, ainsi que des militants des droits et journalistes dans le but de faire taire toute voix dissidente qui n’est pas conforme à la vision unilatérale”, indique le FFS.

Aussi, réitère-t-il sa revendication à la “cessation immédiate des pratiques répressives et arbitraires” et renouvelle sa “solidarité absolue avec tous les détenus d’opinion et avec toutes les organisations, qu’elles soient politiques, collectives ou syndicales, victimes de ces politiques”.

Pour le RCD qui, lui aussi a réagit, la condamnation de Fethi Ghares, est “un scandale politico judiciaire qui va renforcer la défiance du peuple algérien envers la justice de notre pays”.

“Cette décision illustre l'instrumentalisation politique de la justice dont même les magistrats sont les victimes. Une justice déjà largement malmenée par le placement de dizaines de citoyens innocents dans les geôles du pouvoir sans jugement à ce jour”, estime-t-il.

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