La Cour de Constantine a réduit hier, en appel la peine prononcée en première instance contre la militante du mouvement populaire Aya Boussioud, à savoir « six mois de prison avec sursis assortie d’une amende (montant non précisé (ndlr) ». Le procureur général avait requis l’aggravation de la peine lors du procès qui s’est tenu le 22 décembre dernier, rappelle le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
L’étudiante en droits a été condamnée par le tribunal de première instance de Constantine, à une peine de « six mois de prison ferme assortie d’une amende de 50 000 Da », en octobre dernier. Elle est accusée d’ « atteinte à l’unité nationale ».
Sous contrôle judiciaire depuis fin- décembre 2021 avec interdiction de sortie du territoire (ISTN), Aya Boussioud était poursuivie pour terrorisme, avant requalification des faits par la chambre d’accusation le 7 avril 2022.
Chaque week-end, recevez le meilleur de l'actualité et une sélection d'événements en vous inscrivant à notre bulletin d'informations.