Incarcéré depuis avril dernier, dans le cadre d'une affaire de "terrorisme présumé", l'activiste du Hirak, Tahar Boutache a été jugé en appel ce mercredi, devant la cour de Constantine, pour une autre affaire pour laquelle il n'est pas en détention.
Le parquet a requis une peine de “trois (03) ans de prison ferme" contre un an prononcé en première instance, a-t-on appris auprès du militant des droits humains, Zaki Hannache. Le verdict sera rendu le 1er décembre.
Pour rappel, Tahar Boutache a été placé sous mandat de dépôt le 25 avril, par le magistrat instructeur prés le tribunal d'Oran, ville dans laquelle il avait été arrêté quelques jours plutôt lors de la marche du vendredi.
Il est accusé de “complot contre l'autorité de l'état”, “atteinte à l'unité nationale”, “adhésion à une organisation subversive activant à l’intérieur et à l’extérieur du pays” et “publication ayant pour but de porter atteinte à l’intérêt national”.
Le 16 septembre, le pôle judiciaire spécialisé d'Oran s'est dessaisit de son dossier au profit du pôle antiterroriste du tribunal de Sidi M'hamed (Alger).
L'activiste a été transféré à la prison de Koléa, en attendant son procès.
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