Le président de Jil Jadid réplique. Après une semaine de sa conférence de presse où il avait posé des préalables avant tout dialogue en réponse à l’appel lancé par le président mal-élu Abdelmadjid Tebboune, Djilali Soufiane s’exprime sur ce qu’il qualifie d’«attaque en règle déclenchée contre Jil Jadid et moi-même dans les réseaux sociaux».
«Mais qu’est-ce qui a pu justifier une telle avalanche de critiques qui se veulent les plus offensantes et les plus brutales les unes plus que les autres ?»,s’interroge d’emblée Soufiane dans une mise au point publiée sur sa page facebook. Et de répondre : «s’il est naturel que des citoyens s’interrogent sur les positions des partis politiques, les débattent et parfois les critiquent, il est évident qu'aujourd’hui nous sommes devant une cabale organisée et concertée de très grande ampleur, avec une forme abjecte de haine, de mensonge et de violence».
Pour lui, il n’y a pas de doute, mais il s’agit purement d’un «règlement de compte dont l’objectif est la tentative (stérile d’ailleurs) de détruire un parti politique qui gêne trop d’intérêts».
Par détail, Djilali Soufiane rappelle ensuite que ces exigences «ont été formulées pour la première fois et officiellement par Jil Jadid, le 6 Juillet lors de la conférence des partis politiques et de la société civile». Alors que lui, a été critiqué pour ça, «les mêmes exigences ont été pourtant reprises systématiquement par les autres partis politiques et les personnalités indépendantes sans susciter la moindre critique», se souvient-il encore.
Soufiane ne s’arrêtera pas là. Il explique que lors de sa conférence du presse du 17 décembre, il avait bien déclaré entre autres que «Jil Jadid n’accepte aucun dialogue si les détenus d’opinion ne sont pas libérés au préalable» et qu’il «n’acceptera aucun poste ministériel avant une élection libre et transparente qui lui donnerait la légitimité d’y prétendre » et qu’il « ne représente pas le Hirak». Jil Jadid avait même appelé le Hirak «à maintenir la mobilisation», «à s’organiser» exigeant que «le dialogue doit être fait pour aider le pouvoir à s’en aller et non pas à rester».
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