Le procès en appel de la militante et ancienne porte-parole des chômeurs, Dalila Touat, a eu lieu ce mercredi 3 mars, devant le tribunal correctionnel de Mostaganem. Le procureur de la République a requis la confirmation de la peine prononcée à son encontre en première instance à savoir «18 mois de prison».
En effet, la militante est accusé d’«outrage à corps constitué, diffamation et atteinte à l’ordre public via des publications Facebook». Toutefois, elle est remise en liberté provisoire le 16 février en même temps que plusieurs détenus d’opinion dans le cadre de ce qu’on a appelé «mesures d’apaisement à l’occasion du deuxième anniversaire du mouvement populaire du 22 février 2019».
À souligner que Dalila Touat a été condamnée, le 30 novembre 2020, à «deux ans de prison ferme sans mandat de dépôt, assortie d’une amende de 200 000 Da», dans une autre affaire où elle a été accusée d’«avoir incité les citoyens de boycotter le référendum constitutionnel du 1er novembre».
Chaque week-end, recevez le meilleur de l'actualité et une sélection d'événements en vous inscrivant à notre bulletin d'informations.