Dans un communiqué publié ce mardi 26 avril, le Front contre la répression et pour les libertés a exigé que « la lumière soit faite sur les circonstances exactes de cette tragique disparition d’un prisonnier en détention préventive pour situer les responsabilités de ce drame ».
« Le décès du détenu d’opinion Hakim Debazi ce 24 avril 2022, en détention préventive depuis le 22, février 2022, remet violemment en surface la question des détenus politiques et d’opinion, les conditions de leur détention et l'abus dans le recours au mandat de dépôt dans notre pays », estime le Front contre la répression.
Tout en présentant ses condoléances à la famille du défunt, le Front note que « la demande de liberté provisoire introduite par les avocats du défunt détenu, déjà malade a fait l'objet d'un rejet » . Il considère que « la généralisation de la détention préventive, sensée être l'exception, est une mesure coercitive illégale et injustifiée, elle remet gravement en cause les droits élémentaires de la personne humaine ».
Pour le Front anti-répression, « cette tragédie qui rappelle d’autres décès de détenus politiques survenus dans les prisons algériennes, ces dernières années, doit interpeller toutes les consciences du pays pour mettre un terme définitif à l’emprisonnement arbitraire pour délit d’opinion, de presse ou en raison de l'exercice effectif de droits démocratiques ».
Il appellera à « la libération inconditionnelle et immédiate de tous les détenus politiques et d’opinion », et exige enfin que « la lumière soit faite sur les circonstances exactes de cette tragique disparition d’un prisonnier en détention préventive pour situer les responsabilités de ce drame ».
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