« Le droit d’informer ». C’est sous signe que s’est réuni une cinquantaine de journalistes, ce mercredi 14 septembre, à la maison de la presse Abdelkader Safir à Alger, pour exiger la libération de leur collègue et confrère du journal arabophone Echourouk, Belkcacem Houam, incarcéré depuis le 8 septembre dernier, pour « avoir fait son travail ».
Dans un communiqué rendu public, les collègues du journaliste ont dénoncé l’incarcération de Belkacem Houam, estimant que celle-ci est « en contradiction avec la constitution et les lois de la République qui garantissent la liberté de la presse ».
Aussi, ont-ils sollicité l’intervention du chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune pour libérer leur collègue. Soulignant le fait que Belkacem Houam n’a fait que son travail à savoir « informer l’opinion publique et attirer l’attention des autorités sur l’importance de protéger le produit national », les rédacteurs du communiqué ont estimé que « la présence d’un journaliste en prison ne fera que ternir davantage l’image de l’Algérie, d’autant que celle-ci s’apprête à accueillir le sommet arabe ».
Pour rappel, Belkacem Houam a été placé sous mandat de dépôt, le 8 septembre, par le juge d’instruction près le tribunal de Hussein Dey à Alger, à la suite de la publication d’un article intitulé « Arrêt immédiat de l’exportation de dattes algériennes Deglet Nour ».
Dans son article, le journaliste faisait état du renvoi par la France de plusieurs lots de dattes, pour des « raisons phytosanitaires ».
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