Il ne reste presque plus personne à l’intérieur de l’association RAJ à Alger. La plupart de ses militants, dont le président et plusieurs cadres, sont incarcérés à El Harrach. Les autres, ou le peu qui reste, sont soit traumatisés et éloignés de la capitale ou interpellés, le cas, aujourd’hui, de son secrétaire général, Fouad Ouicher, et de sa militante du comité à Tizi Ouzou, Saida Deffeur.
Ces derniers, qui ont participé à la marche d’Alger, en soutien à leurs camarades détenus, ont été arrêtés par des agents civils à leur arrivée devant le siège de leur association.
Dans son communiqué, RAJ dénonce «l’acharnement du pouvoir et de ses services contre l'association et ses militants.e.s». Elle condamne «la volonté manifeste du régime de la mettre à plat et à travers elle, toute la société».
Joint par téléphone, Kamel Nemmiche, cadre de RAJ et élu à l’APW de Bouira, affirme «ignorer l’endroit où ses camardes ont été détenus».
Carré de l'association RAJ, lors de la marche d'aujourd'hui à Alger
Chaque week-end, recevez le meilleur de l'actualité et une sélection d'événements en vous inscrivant à notre bulletin d'informations.