À l’appel au dialogue lancé par le Président mal élu Abdelmadjid Tebboune au Hirak, maître Mostefa Bouchachi exige «la satisfaction d’un certain nombre de points, avant de réfléchir à répondre par oui ou non à cette invitation».
Me Bouchachi qui a marché vendredi à Oran, à l’occasion de l’acte 44 de la révolution populaire, en signe de solidarité avec les citoyens de cette ville qui ont subi une sanglante répression de la police le weekend dernier, s’est exprimé sur le dialogue. «Il faut d’abord que le système nous rende tous nos droits, à commencer par le droit de manifester, le droit à l’information et libère tous les prisonniers d’opinion», déclare-t-il. Et d’ajouter : «ce n’est qu’après cela que nous allons réfléchir sur la question du dialogue», ajoute-t-il, avant de s’interroger sur la bonne volonté du pouvoir à aller vers un dialogue sérieux. «Y a-t-il une volonté sincère du pouvoir pour aller vers un dialogue qui peut déboucher sur une transition démocratique, ou bien veut-il seulement dialoguer pour lui permettre de gagner du temps, comme cela a été le cas l’été dernier?», se demande-t-il.
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