Le détenu d’opinion de la wilaya d’El Bayadh, Mohamed Bahous Zegrar, a été libéré aujourd’hui à quelques jours seulement de la fin de soin emprisonnement prévu le 13 avril prochain.
Accusé de «diffusion et publications de fausses nouvelles pouvant porter atteinte à la sécurité et ordre public», il a été condamné à «six mois de prison dont deux mois ferme, assorti d'une amende de 20 000 Da».
Pour rappel, Mohamed Bahous Zegrar a été interpellé par la police de la cybercriminalité de la Wilaya d’El Bayadh, le 7 février 2022. Il a été placé en garde à vue et présenté le lendemain devant le procureur de la République. Libéré le jour-même, il a été placé sous mandat de dépôt quelques jours plus tard, soit le 13 février 2022, après une comparution immédiate devant le tribunal d’El Bayadh.
Plusieurs autres militants pacifiques, originaires d’El Bayadh, croupissent aujourd’hui en prison pour leurs activités et positions politiques. Parmi eux, se trouve le journaliste Hassan Bouras et le défenseur des droits humains, Mohamed Boudiaf Boucif. Les deux détenus d’opinion sont emprisonnés à Alger pour des accusations fallacieuses de «terrorisme», selon le nouveau article du code pénal, 87bis.
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