La visite d’Emmanuel Macron en Algérie a suscité nombreuses réactions au sein des partis de l’opposition, notamment. Le rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) est le premier à donner le ton, en affirmant entre autres, que la déclaration d’Alger pour un partenariat renouvelé entre l’Algérie et la France, « évite soigneusement les questions qui fâchent ».
« La situation dramatique des libertés et des droits de l'homme symbolisée par le maintien en prison de plus de 300 détenus d'opinion et les lois liberticides qui attentent aux droits les plus élémentaires semblent seoir à tout le monde pour les indigènes que nous sommes », estime-t-il dans un communiqué rendu public ce lundi 29 août.
Il espère toutefois, que « le renouvellement des voeux qui charpente cette déclaration ne soient pas vains une nouvelle fois, en particulier pour le traitement des questions mémorielles et d'histoire ainsi que celles relatives à l'aide au développement. »
Pour le parti du RCD, « la densité des liens humains et culturels, une partie commune importante de l'histoire et la proximité géographique dictent à tous de privilégier notre coopération et nos échanges. »
Enfin, le RCD réitère sa position en affirmant que « seules des représentations nationales populaires, légitimes et fortes sont la condition pour l'accéléreration de cette coopération dans l'intérêt des deux pays et des deux peuples. »
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