La jeune activiste du Hirak, Hakima Bahria, a été condamnée ce dimanche 13 mars, par le tribunal correctionnel de Baïnem (Alger), à une peine de « six mois d’emprisonnement ferme assortie d’une amende de 20 000 Da ainsi que 50 000 Da de dommages et intérêts », a indiqué le Comité national pour la libération des détenus.
Le procureur de la République avait requis lors de son procès le 6 mars, « deux ans de prison ferme assortie d’une amende de 100 000 Da ».
Accusée d’« atteinte à l'unité nationale », « incitation à attroupement », « attroupement non armé », « publication de fausses informations », « outrage à corps constitué », « publications pouvant porter atteinte à l'unité nationale » et « mise en danger la vie d'autrui », Hakima Bahria, âgée alors de 20 ans, avait été placée en détention préventive en mai 2020.
Elle sera libérée le 14 juillet dans le cadre des mesures d’élargissements décidées à l’occasion de la commémoration du 58e anniversaire de l’indépendance. La jeune fille, pour rappel, est originaire de la wilaya de Mostaganem et avait été arrêtée à Alger, alors qu'elle prenait part à la marche hebdomadaire du vendredi.
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