La condamnation de 20 ans de prison pour ceux qui sont à l'étranger a fait couler des larmes aux plus endurcis ! Malgré la libération de certains prisonniers et l'assouplissement des procès politiques, n'oublions pas ceux qui sont condamnés à 20 ans de prison ferme. Ils ne sont pas des terroristes !
Sachez que ceux qui ont quitté le pays pour pouvoir lutter de l'extérieur ou fuir la prison -même s'ils sont libres à l'étranger - leur cœur est ici, car ce sont des militants politiques, des patriotes. Il n’y a rien de plus pire pour un patriote que de savoir qu'il ne pourra plus jamais entrer et mettre ses pieds sur sa terre !
Ces militants portent des noms, ils sont fils et filles de familles qui sont là depuis des générations et des générations, de familles révolutionnaires... Ce sont nos frères et sœurs.
Hier, j'ai pleuré avec Yuva Meridja qui a suivi tout le procès de l'extérieur, étant accusé avec nous. Il était heureux pour le dénouement du procès politique et de la libération des camarades, mais il était profondément triste sachant qu'il ne pourra plus jamais entrer au pays.
N'oublions pas Katia Allik, une jeune fille, elle a la vingtaine. Elle qui n'a commis aucun crime, son seul tord était d'aimer sa patrie . Katia Allik est condamnée à 20 ans par contumace !
N'oublions pas nos enfants, ils sont des centaines à l'étranger qui ne souhaitent que rentrer au pays ! On a besoin de nos patriotes, ne leur fermons pas les portes du pays car ils ont aussi les clés pour qu'on puisse marcher tous ensemble.
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