Le journaliste et défenseur des droits humains, Hassan Bouras, comparaîtra le 24 mars prochain, devant le tribunal criminel d’El Bayadh. Le journaliste risque jusqu’à la perpétuité dans une affaire qui serait, selon des sources au fait du dossier,« montée de toutes pièces » et qui date de 7 ans au moins.
En effet, le 2 octobre 2015, le domicile familial de Hassan Bouras a été interpellé par la police, son domicile perquisitionné et ses ordinateurs et téléphone saisis ainsi que ceux appartenant à sa sœur. Il sera accusé d’au moins 16 chefs d’inculpations, entre autres, «espionnage, renseignement et de réception d'argent de tiers» et présenté devant le procureur de la République près le tribunal d’El Bayadh. Ce dernier transfère le dossier devant le juge d’instruction qui, à son tour, le place sous mandat de dépôt.
Après cinq mois de détention, la chambre d’accusation décide d’abandonner les charges d’«incitation à porter des armes contre l'autorité de l'État» et ordonne sa remise en liberté en février 2016. Mais le procureur de la République fera appel de la décision, ce qui conduit à nouveau le militant devant le tribunal criminel d’El Bayadh pour ce 24 mars.
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