Des incendies d’une extrême violence ont éclaté dans plusieurs wilayas de l’Est du pays, durant ces dernières 24 heures. Pas moins de 37 personnes ont péri et une centaine d’autres grièvement blessés selon un bilan officiel non exhaustif.
Cette tragédie qui n’est pas sans nous rappeler les feux de l’été derniers et qui avaient fait au moins 300 morts particulièrement à Tizi Ouzou, a fait réagir la classe politique, le rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), entre autres.
Le parti d’opposition déplore « une totale absence de réactivité et d’anticipation et une insuffisance de moyens matériels et humains pour endiguer les catastrophes et sauver des vies humaines. »
« Les promesses des autorités de doter le pays en moyens de lutte contre les incendies sont une nouvelle fois des paroles en l'air destinées à calmer la colère populaire au moment des catastrophes », constate- t-il. Et d’estimer que les pouvoirs publics ont été « incapable de tirer les conséquences des tragédies passées à l'instar des feux ayant ravagé la Kabylie, les Aures, les Babors et l'Ouarsenis » ce qui les réduit aujourd’hui aux « communiqués des décomptes macabres et présentation de condoléances. »
« Qu'attend l’État pour renforcer la prévention et doter les pompiers en moyens afin d’assurer la protection des citoyens et des biens ? Pour le RCD, la responsabilité du pouvoir en place est largement engagée dans cette nouvelle tragédie », s’interroge le RCD. Pour enfin rendre hommage aux « personnes qui ont perdu la vie durant cette fournaise » et saluer « le dévouement des éléments de la protection civile ainsi que la mobilisation et la solidarité citoyennes. »
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