La famille de Cherif Mellal clame son innocence et dénonce ''les informations fallacieuses et trompeuses'' à son sujet

Au lendemain de sa mise en détention préventive, la famille de Cherif Mellal, ancien président de la JSK, clame son innocence et déplore "les informations fallacieuses et trompeuses" qui circulent à son sujet.

Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, la famille de Cherif Mellal a d’emblée exprimé sa « profonde reconnaissance » pour les nombreux messages de soutien et de solidarité envers ce dernier.

Rappelant le droit à la présomption d'innocence, la famille de l’ancien président de la Jeunesse sportive kabyle (JSK), club phare de la Kabylie, par ailleurs, déplore « les informations fallacieuses et trompeuses qui circulent à son sujet », indiquant qu’elles « peuvent nuire à son image et à toute sa famille ».

Le 19 janvier dernier, Cherif Mellal a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du pôle financier et économique près le tribunal de Sidi M’hamed (Alger). L’enquête concerne « ses activités commerciales en Algérie et à l’étranger », avait indiqué, alors, Me Sofiane Dekkal, membre du Collectif de défense des détenus d’opinion.

Aimé par les Kabyles pour les exploits réalisés en tant que dirigeant de la JSK entre 2018 et 2021, Cherif Mellal paie, selon plusieurs observateurs de la scène sportive et politique, le prix de son engagement auprès du club kabyle et de la Kabylie.

Alors que la JSK risquait, du temps de Cherif Hannachi, la relégation, Cherif Mellal qui a repris les rennes, a, non seulement, réussi son maintien en première division, mais il a aussi à mener son club à la finale de la CAF, et gagné, ces trois années, la coupe de la ligue algérienne. Ceci sans compter le classement à la deuxième place du championnat national et ce, avant que le projet zéro kabyle ne soit mis en place par le régime.

Cherif Mellal, comme beaucoup de personnes faisant partie de l'élite Kabyle, en a aussi été victime. Il a d'abord été évincé d'une manière draconienne de la tête de la JSK, interdit de quitter le territoire national avec confiscation de son passeport pendant une année, puis placé sous mandat de dépôt à la prison de Koléa où croupissent des dizaines de Kabylistes, dont plusieurs sans jugement depuis plus d'une année.