La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a exprimé, dans un communiqué de presse, son inquiétude quant à «la détérioration de la liberté de la presse», notamment depuis la condamnation le 24 août dernier, de Abdelkrim Zeghileche, éditeur de la radio-web Sarbacane, à «deux ans de prison ferme et une amende de 100 000Da», pour «atteinte à l’unité nationale et offense au président de la république». «Nous sommes très préoccupés par la détérioration de la liberté de la presse en Algérie», dénonce le secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger qui appelle à «la libération immédiate de Abdelkrim Zeghileche et celle de tous les journalistes dans les prisons algériennes».
La fédération internationale des journalistes a également condamné la peine de «trois ans de prison ferme» infligée au journaliste Khaled Drareni, pour avoir couvert les manifestations du soulèvement populaire du 22 février 2019 et a exigé «sa libération immédiate».
Par ailleurs, ce dernier s’est dit «préoccupé par la répression croissante contre les médias en Algérie». «La justice algérienne intensifié les poursuites contre les journalistes, les manifestants, les dirigeants politiques de l’opposition, ainsi que les utilisateurs des médias sociaux», déplore-t-elle par la voix de son secrétaire général.
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