Publiée aux éditions motifs, une nouvelle revue féministe vient de faire son apparition sur la scène médiatique. « La place », fondée par Saadia Gacem et Maya Ouabadi et soutenue par la fondation Friedrich Ebert, est la première revue féministe algérienne. Lancée à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, la revue vise à « mettre en valeur les productions et le combat des femmes par des entretiens, des chroniques, des créations inédites, des reportages et des images d’archives », lit-on sur son éditorial.
Dans un entretien accordé au journal Liberté, les deux fondatrices de la revue expliquent que l’idée de se lancer dans un tel projet « est venue après de nombreuses discussions autour des questions qui nous touchent en tant que femmes ; notre rôle, nos droits, nos non-droits, nos problèmes, notre place… ».
« On parlait beaucoup de notre place, de qui on est, qu’est-ce qu’on fait, de la place des femmes dans tous les domaines, les lieux publics, de notre passion littéraire aussi, à Maya et à moi, qui est l’écrivaine Annie Ernaux et son livre La Place qui nous a beaucoup marquées, que ce soit son écriture à la fois accessible et intimiste, universelle aussi dans laquelle je me retrouve même si nous n’avons pas vécu dans la même période, ni espace», indique Saadia Gacem.
Chaque week-end, recevez le meilleur de l'actualité et une sélection d'événements en vous inscrivant à notre bulletin d'informations.