À la veille du 67e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération, le PAD (Pacte pour l'Alternative Démocratique) a appelé à “construire un front contre la répression et pour les libertés démocratiques”.
Rappelant d'emblée les “300 détenus politiques et d’opinion dont des responsables et des militantEs de partis politiques et d’association, des universitaires, des journalistes et des avocats”, “les partis politiques et associations dissouts ou menacés de subir le même sort”,“les syndicalistes licenciés, réprimés et poursuivis pénalement pour leurs activités syndicales”, ou encore “les médias sont quasi interdits à toute expression critique du régime et monopolisés par le pouvoir de fait et ses relais propagandistes”, le PAD dénonce une Algérie nouvelle “par l’ampleur d’une répression institutionnalisée et de la confiscation des libertés démocratiques, sur fond d’un effondrement social”. Aussi, estime-t-il que “l'urgence est à la mobilisation”.
Saluant les luttes et les résistances individuelles et collectives contre la répression et la remise en cause des libertés et des acquis sociaux, les forces du PAD qui appellent les autres forces politiques, syndicales, associatives et des mouvements sociaux, entre autres, à “construire de façon solidaire et unitaire, un large front de lutte afin, indique -t-on, d'exiger “la libération de tous les détenuEs politiques et d’opinion, la cessation de la répression sous toutes ses formes, le respect et la consécration de toutes les libertés démocratiques et syndicales”*.
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