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Publié le : 18 Juillet, 2022 - 10:55 Temps de Lecture 2 minute(s) 335 Vue(s) Commentaire(s)

Le président de la coordination nationale des gardes communaux arrêté puis relâché

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Ceux qui, hier, représentaient un des remparts contre le terrorisme, font aujourd’hui l’objet d’une véritable chasse aux sorcières. Les gardes communaux, créés en 1994 pour lutter aux côtés des forces de sécurité contre les intégristes islamistes, reviennent au-devant de la scène, mais pas de la façon dont on pourrait l’imaginer.

Vendredi 15 juillet, le président de la coordination nationale des gardes communaux, Hakim Chouaib, a été arrêté par la police de Boufarik (Blida), a alerté dans un communiqué, la coordination.

Après une heure passée dans les locaux du commissariat où il a été intérrogé sur un éventuelle retour du mouvement de protestation, Hakim Chouaib a été relâché, ajoute la même source, estimant que cette arrestation intervient dans le but de « briser le cours de la lutte et de contrecarrer toute initiative de cohésion des forces nationales, en particulier la question de la garde communale première à être visée par le plan de démantèlement ».

« C’est une atteinte au caractère sacré du martyr et des moudjahidines et aux sacrifices consentis dans la lutte contre le terrorisme », affirme-t-on, tout en estimant qu’il s’agit d’une « tentative d’avorter l’initiative de cohésion des forces nationales dans le but de vider la société de son patriotisme, et de sortir la question de son contenu véritable et légitime, à savoir la reconnaissance officielle ».

Dans un contexte de répression à tout-va que connait le pays depuis plus de trois ans, la coordination n'hésite pas à mettre en garde contre « toute distorsion de l’image de leur résistance et de leur lutte contre le terrorisme ». Elle rejette également, qu’on « porte atteinte, de quelque forme que ce soit, à la réputation des grands martyrs et victimes de trahison, de violence politique sanglante terroriste ».

Enfin, la coordination réitère sa position en affirmant que la garde communale est « une question nationale qui ne peut servir l’intérêt personnel ou être exploité à la propagande et aux mauvaises interprétations ».

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