Qui ne le connaît pas à Oran ? Il est omniprésent dans toutes les luttes et causes justes dont les campagnes et les actions de solidarité en faveur de la libération des détenus du Mouvement populaire.
Kadour Chouicha, syndicaliste de l’enseignement, défenseur des droits humains et président du bureau de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (Laddh) à Oran, a été mis en prison, hier, dans la même ville.
Interpellé le 25 octobre dernier, Kadour Chouicha a été libéré dans la soirée après une journée d’interrogatoire au siège de la police BMPJ de Dar El Beida à Oran. Depuis, son téléphone a été confisqué.
Contacté hier par la même police afin de récupérer son appareil, Kadour Chouciha découvre, sur place, qu’il s’est fait piégé et qu’il sera présenté en comparution directe. Il a été condamné à «une année de prison ferme», affirme Me Belkacem Naït Salah, joint par l'Avant-Garde Algérie.
Poursuivi pour ses activités et ses déclarations sur le terrain et sur les réseaux sociaux, Kadour Chouicha, très malade, passe, ce soir, sa deuxième nuit en prison. Oran et le mouvement populaire d’une manière générale viennent de perdre l’un de ses piliers, notamment à Oran.
Le pouvoir continu à cibler les plus actifs et les plus visibles des militants et activistes du Mouvement. Mais ce qu’il ignore, peut-être, est que, depuis le 22 février, chaque manifestant du peule est, en soi, un Kadour Chouciha.
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