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Publié le : 15 Avril, 2020 - 15:15 Temps de Lecture 2 minute(s) 1263 Vue(s) Commentaire(s)

Le procès en appel des deux jeunes qui ont empêché la police de gazer les manifestants en plein Ramadan dernier reporté

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Ils sont en prison depuis mai dernier pour «avoir empêché des policiers se trouvant sur le toit d’un camion de la police de gazer des manifestants en plein mois de Ramadan». Ils s’appellent Saeddedine Youcef Islam et Zohir Houari. «Leur procès en appel, programmé pour aujourd’hui auprès de la Cour d’Alger à Ruisseau, a été renvoyé au 6 mai prochain», affirme le Comité national pour la libération des détenus (CNLD). Pou rappel, les deux détenus ont été condamnés mars dernier, en première instance, à «4 ans de prison ferme».

La scène s’est déroulée l’année passée à Alger. Le pouvoir, sous l’égide de Gaïd Salah, avait prédit la fin de la révolution populaire qui ne pouvait, selon ses analystes, continuer sous la chaleur suffocante et la soif du mois de Ramadan. Mais contre toute attente, du moins du côté du pouvoir, le mouvement n’a non seulement continué, mais il n’a rien perdu aussi de sa détermination. Devant une telle situation, le pouvoir n’a eu recours, malheureusement, qu’à la répression du mouvement.

Lors du 14ème vendredi, des policiers ont tenté violemment de disperser les manifestants à l’aide de coups de matraques et de bombes à lacrymogène. Ils étaient sur le toit d’un camion de police. Soudain, deux jeunes surgissent parmi les manifestants, grimpent sur le toit de ce camion et secouent l’un des deux policiers qui tomba sur le champ. La police n’a pas communiqué sur l’état de santé de ce dernier, ce qui nous laisse croire qu’il n’a pas été blessé. La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. Les internautes étaient partagés entre ceux et celles qui les ont considérés comme des héros et ceux et celles qui ont dénoncé leur acte en appelant à garder la caractère pacifique de la révolution et ne pas prendre aux provocations de la police.

Sauf qu’ils n’ont pas tardé à être interpellés. Les deux héros d’une partie du peuple ont vite été présentés devant le procureur de la République, qui les a, sans hésitation, placés sous mandat de dépôt depuis, maintenant, près d’une année à la prison d’El Harrach.

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