Ce mercredi 7 septembre, le vice- président de la ligue algérienne de défense des droits humains, Kaddour Chouicha et les deux journalistes Jamila Loukil et Said Boudour, ont été entendus par le juge d’instruction du pôle judiciaire spécialisé antiterroriste de Sidi M’hamed (Alger).
Ces derniers, placés sous contrôle judiciaire en avril 2021, sont poursuivis pour « complot contre la sécurité de l’État pour inciter les citoyens à prendre les armes contre l’autorité de l’État ou à porter atteinte à l’intégrité du territoire national » et « appartenance à une organisation terroriste ou subversive active à l’étranger ou en Algérie », dans le cadre de la nouvelle loi de lutte contre le terrorisme stipulé par l’article 87 bis du code pénal.
Dans la foulée de leurs déboires avec la justice, Kaddour Chouicha qui est également président du bureau de la LADDH à Oran, et son épouse Jamila Loukil, ont été arrêtés le 24 aout dernier à l’aéroport Houari Boumediène d’Alger et retenus pendant plusieurs heures dans les locaux de la police des frontières (PAF), avant d’être libérés.
Les deux militants avaient été empêchés d’embarquer à destination de Paris, où ils devaient prendre un autre vol en correspondance pour Genève (Suisse), pour prendre part à une réunion au siège de l'Organisation des Nations Unies (ONU), à l'invitation de celle-ci.
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