Au moment où l'Algérie fait face à une crise d'immigration (Harga) sans précédant, des centaines d'autres algériens sont poursuivis, arrêtés ou emprisonnés à cause de leur engagement dans le Hirak ou pour leur simple affiliation à des mouvements ou partis politiques dits d'opposition.
Durant le week-end dernier, deux activistes du Hirak ont été arrêtés, l'un à Batna et l'autre à Bouira. Il s'agit respectivement de Brahim Hadouche et Madjid Aggad, tous deux en garde à vue depuis le 1er octobre, indique le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
Le 2 octobre, Mourad Chabane a été arrêté chez lui à Agouni Tazart (Tazrout, Tizi' N Barbar), avant d'être transféré au commissariat central de Béjaïa.
Le 26 septembre, Madjid Ait Taleb est arrêté à Akbou et placé en garde à vue, en attendant sa présentation devant le procureur de la République. Enfin, le 21 septembre, Mohamed Boudiaf Boussif a été arrêté par la gendarmerie nationale, à El Bayadh et toujours en garde à vue.
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