Depuis le début du mouvement populaire, Abdenour Ait Said, figure connue du Hirak estudiantin, croule sous le poids des poursuites judiciaires et des condamnations.
Aujourd’hui encore, il doit comparaitre devant le tribunal correctionnel de Sidi M’hamed (Alger), pour « atteinte à l’unité nationale » et « publications ayant pour but de porter atteinte à l’unité nationale », a indiqué le Comité national pour la libération des détenus.
Le 8 juillet dernier, Abdenour Ait Said a également été jugé devant le tribunal criminel de Larbaa (Blida), aux cotès de plusieurs autres militants dont quatre étudiants, pour « appartenance à une organisation terroriste (Rachad) ». En attendant le verdict qui sera rendu le 14 juillet, il est utile de rappeler que le procureur de la République a requis « cinq ans de prison ferme ». Une mauvaise nouvelle ne venant jamais seule, l’étudiant a été arrêté à sa sortie du tribunal et présenté devant le parquet le même jour, pour « avoir pris des photos du tribunal ». Jugé en comparution immédiate, il a été condamné à « une amende de 200 000 Da ».
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