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Publié le : 02 Décembre, 2021 - 11:58 Temps de Lecture 2 minute(s) 496 Vue(s) Commentaire(s)

Loi de finances 2022 : le PT fustige le gouvernement

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Le parti des travailleurs, fidèle à ses positions et son engagement dans les luttes sociales, a fait entendre sa voix pour pointer ce qui constitue, selon lui, “la loi la plus régressive et la plus dangereuse pour le pays”. La dernière salve en date du parti de Louiza Hanoune, a été publié hier, à l'issue de sa réunion en session ordinaire.

“De toutes les lois de finances élaborées et mise en œuvre par les différents gouvernements depuis l’indépendance, celle qui vient d’être approuvée par le parlement , est de loin la loi la plus régressive et la plus dangereuse pour le pays, car à travers la suppression des transferts sociaux et des subventions socio/économiques c’est-à-dire l’abandon par l’Etat de son rôle social, elle remet en cause les fondements sociaux de l’Etat algérien tels que pensés par les combattants pour l’indépendance nationale et consolidés par les luttes et les sacrifices du peuple travailleur, et elle programme le démantèlement du secteur public”, fustige d'emblée le PT, pointant du doigt l’article 186 de la LF 2022 qui “redéfinit les secteurs stratégiques en les réduisant globalement aux seuls secteurs des mines, à l’amont du secteur d’énergie, à l’exploitation et le transport de l’électricité et des hydrocarbures, aux industries militaires, aux voies de chemin de fer, des ports et des aéroports, et aux industries pharmaceutiques, ce qui signifie que tous les autres secteurs y compris les postes et télécommunications, l’eau, le transport aérien et maritime etc… qui constituent l’ensemble du tissu industriel et des services dans notre pays, seront livrés au pillage notamment étranger sous couvert d’investissements directs étrangers (IDE)”.

Et pour preuve, le parti des travailleurs cite le cas de l'entreprise Cosider. “Dans l’urgence en catimini et à la surprise des travailleurs et des cadres de l’entreprise, saisis d’angoisse le gouvernement décide d’éclater le groupe en dispatchant ses filiales sur différents ministères... qui n’a d’autres visées que le démantèlement de cette entreprise rentable qui emploie plus de 40.000 travailleurs préparant la privatisation de ses filiales”, fustige-t-il, tout en rappelant “ la liquidation de 1500 entreprises publiques dans les années 1990 sur instruction du FMI et de la BM dans le cadre du PAS liquidant un million et deux cents mille emplois et désertifiant des pans entiers de notre économie qui ne s’en est jamais remise”*.

Retour vers le système de l’indigénat

Pour le parti des travailleurs, la loi de finances 2022 constitue également “le coup de grâce à toutes les conquêtes du peuple algérien arrachées au prix de 1,5 million de martyrs, accélérer l’effondrement social en cours et détruire ce qui reste comme liens positifs entre les citoyens et l’Etat”.

L'article 187 de la loi de Finances 2022, stipulant la suppression des transferts sociaux “signifie pour l'écrasante majorité du peuple “leur transformation en parias, en déshérités, elle signifie le retour au système horrible de l’indigénat”, estime-t-il.

Enfin, le parti de Louiza Hanoune dénonce le satisfécit du FMI “syndicat les intérêts économiques et financiers les gouvernements les grandes puissances et les multinationales” qui, selon lui, confirme “l’extrême dangerosité des politiques socio/économique en cours”.

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