Alors qu’elle devait être libérée la semaine dernière, à la faveur d’une décision de justice la condamnant à un an de prison ferme, la militante du mouvement populaire, Fatma Boudouda, se trouve toujours en détention à la prison de Koléa.
Cette sexagénaire est, en effet, sous le coup de plusieurs autres condamnations pour des faits liées à son engagement dans le mouvement populaire (Hirak). Elle devra, donc, rester derrière les barreaux et ne sera libérée avant mai 2023, affirme le lanceur d’alerte, Zaki Hannache.
Originaire de la wilaya de Annaba, Fatma Boudouda est, pour rappel, en détention depuis le 27 mai 2021. Elle a été arrêtée lors d’un rassemblement de solidarité avec les détenus d’opinion, organisé alors devant la prison de Koléa.
Le 30 octobre dernier, elle a été condamnée par le tribunal criminel de Dar El Beïda, à « une année de prison ferme » pour « appartenance à une organisation terroriste » entre autres accusations.
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