Ali Ait Djoudi, président de Riposte Internationale
Dans un communiqué publie ce vendredi 15 juillet, Riposte International a dénoncé « la duplicité du langage du régime algérien » qui selon l’organisation, « créé un climat de terreur judiciaire, où la moindre position publique (et entre autres à travers les réseaux sociaux), constitue un motif d’interpellation et d’emprisonnement ».
Pour Riposte International, le constat est sans équivoque. « Les ‘’engagements’’ du président Tebboune se sont avérés non suivis d’effets »*.
« Quelques remises en liberté sous conditions sont annoncées, cependant, d’autres citoyens subissent en même temps des arrestations, des condamnations, le harcèlement judiciaire et des mises sous mandat de dépôt, décribilisant ainsi la politique de ‘’la main tendue’’ », déplore-t-elle.
Par ailleurs, les rédacteurs du communiqué dénoncent « les conditions carcérales des détenus d’opinion qui n’ont d’autres recours que celui de la grève de la faim » et estiment que le renvoi de leur procès et les déprogrammation de dernière minute, constituent des « violations manifestes des conventions internationales que l’Algérie a ratifiées ».
Rappelant son soutien « indéfectible » à l’ensemble des détenus d’opinion et leurs familles, Riposte International réitère son exigence à leur libération et à « l’arrêt des mesures restrictives touchant les libertés individuelles et collectives ». Elle exige également la « cessation de tout harcèlement judiciaire à l’encontre des journalistes, des défenseurs des droits humains et des avocats ».
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