Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, la ligue algérienne de défense des droits humains (LADDH), a réagi ce mardi 6 août, à la mise sous scellé de l’association santé Sidi El Houari à Oran, en affirmant que cette dernière est « victime de l'arbitraire de l'administration », soulignant qu’un « procès pour sa dissolution est en cours. »
Dans le même sillage, la LADDH a estimé qu’après la dissolution de RAJ, le gel d'activités du parti politique PST, et les poursuites judiciaires du MDS et de l'UCP en vue de leurs dissolution, « le pouvoir a franchi un autre pas dans l’escalade de la répression », alors que l’Algérie s’apprête à accueillir dans les prochains jours, le rapporteur de l’ONU pour les libertés d’association, de réunions et de manifestations pacifiques.
Pour rappel, l’association de protection du patrimoine Sidi El Houari d’Oran a été fermée et mise sous scellé « sur ordre du Wali ». Ce dernier accuse l’association de recevoir « des financements étrangers sans approbation des autorités compétentes. »*
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