Le procès dans l’affaire opposant Mourad Amiri à Naïma Salhi, qui devait avoir lieu hier mercredi, a de nouveau été reporté par le tribunal de Cheraga à Alger, en raison de l’absence de l’accusée. La défense de cette dernière a, cette fois-ci, avancé comme motif des problèmes de santé, avons-nous appris auprès de Mourad Amiri.
L’ancienne parlementaire et présidente du parti pour l’Equité et la proclamation (PEP) devra comparaitre le 2 novembre, pour « propos diffamatoires », « atteinte à l’unité nationale » et « publications portant atteinte à l’intérêt national », portées à son encontre à la suite d’une plainte déposée par le militant en 2019.
Pour rappel, le 19 septembre dernier, Naïma Salhi avait été jugée devant la même juridiction dans une autre affaire, instruite à son encontre par un Collectif d’avocats et de militants en 2020, en l'occurrence Mes Abdelkader Houali et Sofiane Dekkal. Naïma Salhi est accusée dans ce dossier d'« atteinte à l’unité nationale » et de « publications portant atteinte à l’unité nationale ». « Deux ans de prison ferme » ont été requis à son encontre par le procureur de la République. Le verdict est toujours en délibéré.
Chaque week-end, recevez le meilleur de l'actualité et une sélection d'événements en vous inscrivant à notre bulletin d'informations.