Jugé en appel devant la Cour militaire de Ouargla, l’ancien directeur général de la sécurité intérieure (DGSI), Wassini Bouazza, a été condamné à une peine de « cinq ans de réclusion criminelle », jeudi dernier. L’ex-Général-major, un des proches de l'ancien Chef d'État-major, Gaïd Salah, accusé, entre autres, d'être «l'instigateur du projet Zéro Kabyle», a été, rappelons-le, déclassé au rang de Joundi. Il est poursuivi pour « abus de pouvoir » et « non-respect des consignes militaires ».
La cour d’appel de la quatrième région miliaire a également confirmé la peine de « 15 ans de réclusion » infligée en première instance, à l’ancien patron de la gendarmerie nationale, Menad Nouba, qui, lui, est accusé d’« abus de fonction » et de « trafic d’influence et enrichissement illicite ».
Par ailleurs, le général-major Abdelkader Lechkhem, ex-chef du département des transmissions, systèmes et guerres électroniques au ministère de la Défense, a été condamné à une peine de « 20 ans de réclusion ». Ce dernier est accusé de « haute trahison ».
Pour rappel, l’ancien patron de la DGSI, Wassini Bouazza, a déjà écopé en appel, en 2021, d'une peine de « 16 ans de réclusion criminelle » infligée par la Cour militaire de Blida. Dans cette affaire, il était accusé de « trafic d’influence », d'« entrave à la justice », d'« infraction aux consignes de l’armée » et d'« enrichissement illicite ».
En 2020, il a également été condamné à « huit ans de prison ferme », cette fois-ci, pour « faux et usage de faux », « atteinte à corps constitué » et « détention d’arme à feu et de munition de type 4 ».
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