Le lanceur d’alerte, Noureddine Tounsi, sera finalement jugé devant un tribunal correctionnel. C’est ce qu’a décidé la chambre d’accusation près la cour d’Oran en levant le chef d’inculpation d’«intelligence avec l’étranger» qui pesait sur le militant et qui, faut-il souligner, est passible de la peine de mort en vertu de l’article 61 du code pénal. Noureddine Tounsi reste néanmoins poursuivi pour deux autres motifs, à savoir «outrage à corps constitué» et d’«influence sur des décisions de justice».
En détention depuis le 23 septembre 2020, Noureddine Tounsi a, pour rappel, été relaxé le 10 mars dernier, par le tribunal de Cité (Ex- Fellaoucen), dans une autre affaire où il était accusé de «diffamation» et de «menaces et de tentative d’extorsion contre un particulier».
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