Depuis l’avènement du mouvement populaire du 22 février 2022, le pouvoir algérien a amendé une série de lois lui permettant de punir « légalement » tous ceux qui oseraient s’élever contre lui, notamment sur les réseaux sociaux.
Des centaines de militants du Hirak ou de simples citoyens qui ont dénoncé le laxisme des autorités, ou tout autre fait lié à la mauvaise gestion, ont été poursuivis par la justice ou incarcérés.
Aujourd’hui, c’est le cas de Hicham Okba, un jeune ingénieur dans une entreprise nationale dans le sud algérien. Originaire de Taouzienet dans la commune de Kais, à Khechela, il a été placé sous mandat de dépôt en débu de semaine, par le magistrat instructeur près le tribunal de Khenchela, a rapporté le Comité national pour la libération des détenus.
Hicham Okba est accusé d’avoir porté « atteinte à la personne du président de la République » , « atteinte à l'armée nationale populaire », à travers les réseaux sociaux.
Selon la même source, il avait été arrêté à l'entrée de la ville de Kais par les éléments de la gendarmerie nationale et des BRI puis emmené à son bureau lequel sera perquisitionné. Plusieurs de ses objets ont été confisqués, ajoute-t-on.
Dans les faits, Hicham Okba a dans un post sur sa page Facebook, « dénoncé une agression armée dont a été victime l’un de ses proches dans sa ferme. » et « l’inaction » des autorités locales pour retrouver les auteurs.
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