Treize militants du Hirak ont été condamnés la semaine dernière, par le tribunal correctionnel de Maghnia, à une peine de six mois de prison ferme assortie d'une amende de 50 000 Da, pour “incitation à attroupement non armé”, “attroupement non armé” et “non respect des mesures de distanciation”*, a indiqué un membre du Collectif de défense.
Les 13 personnes dont des enseignants, des étudiants et des citoyens lambda, avaient été arrêtées le 26 février 2021, alors qu'ils tentaient de marcher dans le centre-ville de Maghnia, pour commémorer le deuxième anniversaire du mouvement populaire (Hirak). Le procureur de la République, lui, avait requis lors du procès, un an de prison ferme.
Ce jour-là, plusieurs dizaines d'autres personnes avaient été interpellés et traduits devant la justice, à travers le pays. En dépit des multiples appels des organisations internationales dont RSF ou Amnesty International, les hirakistes ont été condamnés à la prison ferme, d'autres à des amendes, et ce, alors que la constitution algérienne dans son amendement du 1er novembre 2020, sacralisait le Hirak.
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