À partir de ce vendredi 28 janvier, des détenus du Hirak, placés en détention préventive à la prison d'El Harrach (Alger), entameront une grève de la faim, pour dénoncer leur “incarcération arbitraire” et les “accusations fallacieuses” retenues à leur encontre, par la justice algérienne.
L'information a été rapportée, ce mercredi, par l'avocat et défenseur des droits humains, Me Abdelghani Badi, à l'issue d'une visite qu'il effectuée aujourd'hui, à quelques uns des détenus du Hirak.
À souligner que près de 330 détenus d'opinions croupissent dans les prisons à travers tout le pays, parmi lesquels des militants, activistes, journalistes, enseignants, avocats, militants associatifs, chefs de partis, étudiants...poursuivis en correctionnel mais également en criminel, et ce, pour avoir exprimer leur opinion, ou pour avoir tenu tête au pouvoir en place.
Un pouvoir qui ne s'est pas contenté de réprimer à travers sa police et sa gendarmerie, mais s'est doté d'un véritable arsenal juridique, allant jusqu'à agiter la menace terroriste, afin de réprimer toutes voix dissidentes.
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