Le verdict dans le procès du coordinateur national du MDS (Mouvement Démocratique et Social), Fethi Ghares, sera rendu le 22 mars prochain. C’est ce qu’a décidé le président de la cour d’Alger, à l’issue des plaidoiries des avocats de la défense qui, tour à tour, ont réclamé la libération pure et simple de l’opposant politique.
Le procureur de la République, lui, avait requis une lourde peine à l’encontre de Fethi Ghares, à savoir "trois ans de prison ferme", soit une année de plus que la sentence qu’on lui a infligé en première instance.
Inculpé pour "atteinte à la personne du président de la République”, “outrage à corps constitués”, “diffusion au public de publications pouvant porter atteinte à l'intérêt national”, “diffusion d'informations pouvant porter atteinte à l'unité nationale” et “diffusion d'informations pouvant porter atteinte à l'ordre public”, le chef de file du MDS a été condamné le 9 janvier dernier par le tribunal correctionnel de Baïnem, à « deux ans de prison ferme et une amende de 200 000 Da ».
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