Revue El Djeich : Les élections présidentielles ont reçu l'assentiment du peuple
L’armée a renouvelé, aujourd'hui, son appel à l’organisation d’une élection présidentielle et dont la date est fixée pour le 12 décembre prochain ne « saurait être remis en cause », affirme la revue El Djeich son édition du mois de novembre, diffusée ce mercredi 6 novembre.
« Le processus électoral ne saurait être remis en cause dès lors qu’il a reçu l’assentiment du peuple et que ce dernier est déterminé à le mener jusqu’au bout », explique la revue dans son éditorial. « Malgré les provocations et les campagnes tendancieuses, les ennemis de la patrie ne pourront arrêter le cours de l’Histoire, ni le train de l’espoir qui est sur le point d’arriver à sa destination finale », assure l'éditorial.
El Djeich, rappelle les récentes déclarations du chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah, dans lesquelles il a mis en garde les opposants à la tenue des élections présidentielles.« Comme nous avons mis en garde, auparavant, la bande et ses relais, et nous leur avons fait face, en compagnie de toutes les institutions de l’État, les présentant par la suite devant la justice pour qu’ils rendent compte de leurs actions, nous mettons en garde aujourd’hui quiconque tente de perturber et troubler la tenue et la sérénité de cette importante échéance. La justice leur fera face à travers l'application de la loi avec toute la rigueur requise ».
Pour El Djeich, « Le peuple algérien est conscient des dangers qui guettent l'Algérie, estime, à juste titre, que le salut du pays passe par ses fidèles enfants, et ne permettra pas à cette minorité dépourvue de patriotisme de faire usage de mensonge et de désinformation et de déformer la vérité, en croyant que cela lui per mettra encore une fois de tromper tout le monde. Mais ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'elle ne trompe qu'elle-même. Le peuple algérien, conscient et dévoué, a infligé à cette bande la plus sévère des sanctions en l'écartant et en la rejetant. Cette minorité qui souffre intellectuellement et idéologiquement a été démasqué, quand la bande a tombée dans l'ecueil de ses actes et ses comportements sinistres et de ses pratiques traîtres sur le peuple et la patrie ».
« Une Algérie, qui aura opéré une rupture définitive avec les pratiques du passé mises en œuvre par la bande afin de démoraliser le peuple », poursuit-il.
Évoquant la justice après la grève menée par le syndicat national des magistrats SNM, la revue soutient que « la justice jouit à présent de toute indépendance requise et exerce ses missions sans pression ni diktats et qu'elle est définitivement libérée de toutes les anciennes pratiques qui en faisaient une justice aux ordres et aux injonctions, ce qui permettra aux magistrats d’exercer pleinement leurs nobles missions et de prononcer leurs verdicts au nom du peuple algérien, conformément aux dispositions de la loi et nul ne pourra, quel que soit son niveau de responsabilité au sein de l’État, d’interférer ou de peser sur ses décisions souveraines tant que «son seul moyen est la loi, avec laquelle elle exerce ses missions et poursuit son rôle noble et vital », assure la revue.
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