Le journaliste Mohamed Mouloudj, en détention préventive depuis une année à Koléa, a été transféré hier à la prison de Ain Ouessara, soit à 200 kilomètres de son lieu de résidence. Cette mesure est intervenue une dizaine de jours après que celui- ci ait entamé une grève de la faim pour dénoncer sa détention arbitraire et les lenteurs de l’instruction.
Pour le parti des Travailleurs, premier à réagir, le transfert du journaliste s’apparente à un « acharnement ».
« En démocratie, aucun journaliste ne peut faire ne serait-ce qu’un seul jour de prison pour ses écrits ou activités journalistiques », a -t-il indiqué dans un communiqué publié hier.
« Cette mesure aggravera les souffrances de sa famille, notamment son épouse et ses enfants qui subiront ainsi une punition totalement injustifiée », prévient-il par ailleurs. Tout en rappelant que « le délit de presse est sensé avoir été aboli depuis 2016, réitère son appel pour la liberation de tous les journalistes emprisonnés pour délit de presse ».
Enfin, le parti de Louiza Hanoune appelle « à nouveau », à la libération de tous les détenus politiques et d’opinion.
Chaque week-end, recevez le meilleur de l'actualité et une sélection d'événements en vous inscrivant à notre bulletin d'informations.
