Le procès d’une vingtaine de militants du mouvement populaire (Hirak) s’est ouvert ce dimanche devant le tribunal correctionnel de Sidi M’hamed à Alger. Le procureur de la République a rendu un sévère réquisitoire où il a réclamé une peine de « trois ans de prison ferme assortie d'une amende de 100 000 dinars », a rapporté le lanceur d’alerte Zaki Hannache. Le verdict sera rendu le 6 novembre prochain.
Poursuivis par l’article 87 bis du code pénal, 17 militants avaient été placés en détention préventive, en novembre 2021, et 5 autres sous contrôle judiciaire. Parmi ces derniers figure Khaled Ayad, une jeune étudiant en Master 2 en électronique à l’université de Médéa, lui-même victime de la décennie noire pour avoir perdu son père, assassiné par les terroristes islamistes.
En septembre 2022, soit plus d’une année de détention, l’instruction prend fin et la chambre d’accusation près la cour d’Alger décide de requalifier les charges criminelles portées à leur encontre en délits et les renvoyer en correctionnelle.
Chaque week-end, recevez le meilleur de l'actualité et une sélection d'événements en vous inscrivant à notre bulletin d'informations.