Condamnés, le 14 octobre dernier, à «une année de prison ferme» par le tribunal de Tamanrasset, les trois militants du mouvement populaire de cette région d’extrême sud, Dahmane Zennani, Yacine Ben Mensour et Ahmed Boukhari ont vu leur peine réduire en deuxième instance. Jugés par la Cour de la même ville, mardi dernier, ils ont été condamnés à «trois mois de prison ferme», affirment des militants locaux, joints par l’Avant-Garde Algérie.
Interpellés, le 12 octobre dernier, à la fin d’un rassemblement qu’ils ont organisé dans leur ville pour dénoncer l’Avant-projet de loi sur les hydrocarbures, les trois militants ont été placés en garde à vue avant d’être présentés devant le juge d’instruction du même tribunal qui a décidé de leur comparution immédiate.
Deux de ces militants, en l’occurrence Dahmane Zennani et Yacine Ben Mensour, principaux animateurs du Hirak à Tamanrasset, sont connus des militants et du mouvement populaire. Ce sont eux qui ont créé, en 2015, le Mouvement Ma Frat (ce n’est pas fini) qui s’est opposé au projet de l’exploitation du Gaz de schistes à In Salah. En prison depuis plus de deux mois, ces militants condamnés injustement reprendront leur liberté en janvier prochain.
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