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Publié le : 21 Février, 2022 - 15:00 Temps de Lecture 2 minute(s) 621 Vue(s) Commentaire(s)

Troisième anniversaire du Hirak : ''il n’y a pas de solution policière à un problème politique'', estime le PST

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Bien qu’il soit temporairement suspendu depuis le 20 janvier, sur décision du Conseil de l’État, le parti socialiste des Travailleurs a tenu à s’exprimer à la veille du 3ème anniversaire du mouvement populaire où « la répression a doublé de férocité », dit-il.

Pointant du doigt « l’impressionnant dispositif policier » mis en place récemment à Kherrata (Béjaïa) et les nouvelles arrestations « ciblées contre de jeunes activistes et contre des militantes politiques et des droits de l’homme », le PST estime qu’ "il n’y a pas de solution policière à un problème politique »*.

Pour ce dernier, « le pouvoir de fait, loin de prendre les fameuses ‘’mesures d’apaisement’’, promises par certains de ses relais, s’enfonce dans l’impasse du tout répressif et accentue, de ce fait, le musellement quasi total des libertés démocratiques dans notre pays ».

Dans ce sillage, le parti rappellera que « plusieurs partis politiques de l’opposition démocratique et des associations indépendantes du régime subissent de plus en plus de pressions et de harcèlements policiers et judiciaires ». Le cas, souligne-t-il, du PST qui « fait l’objet d’une décision de suspension temporaire de ses activités et la fermeture de ses locaux ».

Il estimera que « la persistance du pouvoir à multiplier ces abus répressifs sans précédents, ne peuvent que le discréditer d’avantage toute en fragilisant encore notre pays face aux défis de développement et aux menaces extérieures ».

Seule l’élection d’une assemblée constituante souveraine pourrait garantir la souveraineté populaire!

A la veille de la célébration du 3ème anniversaire du Hirak, le PST réitère son appel à « la mise en œuvre d’une solution politique, démocratique et pacifique garantissant le recouvrement par le peuple algérien de sa pleine souveraineté ».

« Cette solution exige la mise en place d’une période de transition démocratique, dans le cadre de laquelle sera organisé un débat national devant le peuple, permettant l’expression de façon égalitaire de toutes les opinions et les programmes politiques », préconise -t-il. Et d’expliquer qu’un « tel processus constituant, démocratique et populaire, doit déboucher à terme sur l’organisation de l’élection d’une Assemblée Constituante Souveraine et représentative des aspirations démocratiques et sociales de la majorité de notre peuple ».

« Cette, assemblée dont la mission est l’élaboration d’une nouvelle constitution à proposer au vote du peuple, gouvernera le pays dans l’intervalle », poursuit-il. Tout en précisant que « des mesures politiques d’urgence doivent être prises au préalable, par le pouvoir », à commencer par « la cessation de la répression et le retrait des mesures et des dispositions juridiques liberticides ».

Il s’agit ensuite pour le PST de la « libération tous les détenus politiques et d’opinion et leur réhabilitation » et de « la levée de toutes les entraves à l’exercice effectif de toutes les libertés démocratiques et syndicales, notamment les libertés d’expression, de manifestation, d’organisation, droit de grève et toutes les autres libertés et droits démocratiques et l’ouverture des médias à tous les courants politiques et d’opinion et à tous les citoyens de notre pays ».

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