Les locaux d'interface Medias, éditeur de Radio-M et Maghreb Emergeant ont reçu hier, la visite d'une commission de la wilaya d'Alger composée d'une douzaine de personnes se disant des services du commerce, de la communication et des impôts. Le staff rédactionnel dénonce “un nouvel épisode dans le projet d’éteindre la voix de nos médias.”.
S'agit-il d'une une simple procédure administrative ou était-ce une énième tentative d'intimidations à l'endroit de ces deux médias qui, rappelons-le, ont déjà été censurés dans le passé ? C'est la question qui se pose en tous cas, après la visite de cette impressionnante commission composée d'au moins 12 personnes relavant des services du commerce, de la communication et des impôts.
Après avoir effectué les vérifications d'usage notamment sur “le respect des normes hygiène et sécurité (extincteurs, ect…), les membres de la commission ont posé des questions sur “le fonctionnement de nos médias, les moyens de diffusion, les ressources humaines employées et les contenus développés”, indique un communiqué de Radio-M.
“Les noms de journalistes précis de notre plateforme média ont été cités, sans que l’on puisse comprendre la pertinence de ces questions dans une telle mission”, ajoute la même source.
Il a été également question de “la mise en conformité des deux sites d'information avec le décret ministériel de Ammar Belhimer obligeant les médias électroniques à diffuser à partir d’une extension point dz”.
S'interrogeant sur le sens de cette visite, Interfaces Media la relie avec la prise de fonction du nouveau ministre de la Communication et réitère son refus de "céder au chantage éditorial des pouvoirs publics qui a conduit à la misère de l’industrie médiatique en Algérie".
réitére son engagement afin de “construire une offre variée de contenus informatifs de qualité à ses publics.”, malgré
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