Pour ce 111e acte du mouvement populaire, des centaines de personnes ont manifesté ce vendredi, à travers plusieurs villes du pays, signe que la mobilisation reste intacte, malgré la répression et les tentatives d’intimidation du pouvoir en place.
À Alger comme à Annaba, Constantine, Bejaia, Sétif, Bordj Bou Arreridj, Oum El Bouaghi, Jijel, Skikda, Tizi Ouzou, Bouira, Ouargla, Chlef, Oran, Djelfa, Médéa ou encore Ghelizane, les manifestants restent intraitables quant à leurs revendications à savoir « Un Etat civil, non militaire » et « une justice indépendante », comme le démontrent les photos et vidéos publiés sur les réseaux sociaux.
A cet effet, plusieurs activistes du Hirak ont marqué leur participation à ce 111e vendredi, par un soutien particulier au juge et président du Club des Magistrats non agréé, Sadeddin Merzoug qui devra comparaitre la semaine prochaine devant le Conseil supérieur de la magistrature pour « violation du devoir de réserve ». Une accusation qui, rappelons-le, est directement liée à son engagement dans le mouvement populaire et son combat pour l’indépendance de la justice. D’ailleurs, il a été suspendu de ses fonctions depuis décembre 2019, suite à son refus d’encadrer l’élection présidentielle du 12/12. «Nous sommes tous le juge Merzoug », pouvait-on lire sur les pancartes que les manifestants brandissaient tout au long de la marche.
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